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Gregory Montel : « Pour la quatrième saison de Dix pour Cent, je rêve de Penelope Cruz, Robert de Niro… » [Video]

Chaleureux, humble et ravi de venir présenter trois projets au festival du film Français de Los Angeles : Colcoa, Gregory Montel en a profité pour nous parler de la quatrième saison de : « Dix pour Cent ».

C’est la première fois que vous êtes en Californie, quelles sont vos premières impressions ?

Gregory Montel: Je suis très heureux car pour un français qui travaille dans le cinéma, Los Angeles est une ville emblématique. Je suis le plus heureux des hommes de fouler enfin  cette terre.

 Vous avez des rencontres prévues ?

Gregory Montel: Oui je viens présenter notamment mon court-métrage dans le cadre de Colcoa ainsi que la série : « Le Grand Bazar » et le film : « Les chatouilles » donc je vais rencontrer à la fois le public et les critiques.

M6 n’a pas souhaité renouveler : « Le Grand Bazar ». Y aura-t-il malgré tout une seconde saison ?

Gregory Montel :Pour l’instant pas de seconde saison de prévue. C’est une série qui a eu un très beau succès critique mais cela a été plus difficile au niveau du public. M6 a décidé de diffuser cette série en  juillet donc cela a été un peu compliqué. Mais nous sommes tous très fiers de cette série. Et peut-être que l’aventure va pouvoir se poursuivre sur une autre plate-forme…

Vous allez tourner la quatrième et dernière saison de : « Dix pour cent ». A quoi peut-on s’attendre ?

Gregory Montel : Peut-être à avoir de la « star américaine » ! C’est ce que j’ai cru entendre. Nous faisons une lecture le 7 octobre et le tournage commence début novembre.  L’écriture est quasiment terminée. Je peux vous dire qu’il va se passer plein de choses !

De quelle star américaine rêveriez-vous ?

Gregory Montel: Moi ? de De Niro mais je sais que c’est juste un rêve.  De Penelope Cruz…il y a de très beaux noms qui circulent mais je ne peux rien révéler car rien de confirmé!

Est-ce qu’il y a dans Gabriel : un peu, beaucoup, pas du tout de Gregory ?

Gregory Montel: Enormément ! Je ne sais pas pourquoi mais ce personnage me ressemble beaucoup. Je suis bien moins gentil que lui dans la vie mais comme lui lunaire et je manque d’autorité. Dès que j’ai lu le scénario, je me suis immédiatement dit que ce n’était pas la peine de faire un travail de fabrication. Je suis allé au plus simple, je suis resté tel que je suis et cela a plus au public.

L’entente entre l’équipe est réelle ?

Gregory Montel :Complètement. Je prends mon portable et je vous montre je suis au téléphone avec Camille Cottin tout le temps ! Avec Thibault de Montalembert aussi. On s’aime énormément. Il n’y a pas de rivalité, c’est étonnant. Ce n’est pas le monde des Bisounours mais nous sommes tous super heureux ensemble. C’est un projet qui nous a beaucoup apporté. Je travaille avec des acteurs qui sont extraordinaires !

Pouvez-vous nous parler de votre court-métrage ?

Gregory Montel: Il s’appelle : « Les Chiens aboient ». Il évoque la vie des gitans. C’est un sujet qui me tenait très à cœur car mon épouse a travaillé avec eux durant quinze ans dans le cadre de la scolarisation. Dans mon film, j’ai filmé une vraie famille de voyageurs avec leur caravane. Ce sont des hommes et des femmes que j’aime énormément. Une façon de vivre dans le présent avec de la violence certes mais aussi beaucoup d’amour.

Leur situation actuelle en France n’est pas évidente et même controversée ?

Gregory Montel: Les acteurs qui sont dans mon films sont des manouches d’origine française. En revanche pour les Roms et les gitans c’est très compliqué. Car tous les terrains sont privatisés. Les mairies ne mettent plus à disposition les terrains publics, ce qui est pourtant obligatoire selon la loi. Il est difficile de vivre de façon marginale dans nos pays ultra-industrialisés. C’est un court-métrage sans prétentions mais qui parle des différences, des racismes. Ceux qui paraissent ordinaires que l’on ressent pour ceux que l’on ne connait pas, les gitans envers les arabes, des bons blancs franchouillards envers les gitans. Nous sommes tous racistes c’est une catastrophe mais c’est inhérent à nos êtres. Pourtant dès que l’on apprend à connaitre son prochain, le racisme s’évapore et c’est cela que raconte mon film…

Interview :Franck Ragaine

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