Jon Bernthal:”It’s a solitary existence to play The Punisher” [Interview][Video]
Season 2 of The Punisher is the pending and supposedly separation of Netflix and Marvel. Still Jon Bernthal is giving all his heart and energy to play another time this heavily armed anti-hero for this return starting on January 18th on Netflix. We met with Jon and Giorgia Whigham Chance, 13 Reasons Why) who plays Amy and partner in those new episodes. The duo sent a nice Hello to the French audience!
Frank has had his vengeance last season so what is going to be his purpose in life this season?
Jon Bernthal : That’s the question. In the beginning of the season, he doesn’t know. When people don’t have a purpose, it’s often the loneliest and darkest time in life. He is doing his best to search and find peace. He is traveling, he is attempting human contact and connections. Unfortunately, it ends up in blood and violence and he takes it personally and takes responsibility for it. He thinks he deserves it. It’s part of the process of the grand scheme to find out what his identity should be and still must cope with his loss. He kind of become the guy with a skull.
Giorgia Whigham : I play an annoyance to him, this fly that won’t go away. He missed so his daughter who died and I’m around the same age. So, we’re kind of stuck together and develop. He gets drag to my world in the first episode and with that I get drag in his world unintentionally. We develop like a father/daughter bond. Throughout the season, I’m able to see why he is the way he is because it’s so hard for this sixteen-year-old girl to understand why Frank is so dark. But it’s not like Karen at all.
This second season is intense, the atmosphere, the scenes…how do you get over it once you finished shooting?
Jon Bernthal: That’s kind of the deal the proximity to the reality. For whatever part or scene, you’re playing. Some actors can just turn it on and turn it off. And for me it’s about the proximity to the world you’re going to play that day. Some scenes take a week or a month to do that, there is time you must remove yourself and there is time when you walk away, you haven’t really walk away. Fortunately, in the past ten years, I have played a lot of parts that made me go to some dark places and I’m used to it now. For me it’s really about the energy in social life and it’s all about: Don’t bring it to another people’s world. It’s a pretty solitary existence at least for me to play this part but it’s the way I feel the most comfortable.
Giorgia Whigham :This show is intense and it’s the first long term commitment I had to enroll. It changes you and we got close. When the season wraps, you feel like there is a piece of you that will be in New-York and then I come back to LA and it’s different. There is nothing better in the world than having a connection like that wit a role. Like him, I’m not the type of person that is able to turn it on and off. Everything kind of lingers with me which is a blessing and a curse.
This is probably the last season. How do you feel about it?
Jon Bernthal :All these things get decided in rooms where Georgia don’t get invited to. As far I am concerned, our job is to really concentrate on the things we can control. When I have a job and when I know what the mission is, I try to make it as good as I can.
Interview: Franck Ragaine
“Bonjour aux francais et à Alain Chabat !”
La saison 2 de The Punisher sera certainement la dernière suite à la séparation imminente et supposée entre les géants Netflix et Marvel. Pourtant, Jon Bernthal donne tout son cœur et son énergie pour jouer une dernière fois cet anti-héros l armé jusqu’aux dents pour cet ultime retour qui débutera le 18 janvier sur Netflix. Nous avons rencontré Jon et Giorgia Whigham (Chance, 13 Reasons why) qui joue le rôle d’Amy et partenaire de Frank dans ces nouveaux épisodes. Le duo n’a pas manqué de saluer le public français et….Alain Chabat dont Jon est fan!
Frank a eu finalement obtenu sa vengeance la saison dernière alors quel va être son but lors decette saison?
Jon Bernthal: C’est la question. Au début de la saison, il vit dans le doute. Lorsque les gens n’ont pas d’objectif, cela créé la période la plus solitaire et la plus sombre de l’existence. Il fait de son mieux pour rechercher et trouver la paix. Il voyage, il tente de privilégier le contact humain et des connexions. Malheureusement, cela se termine dans le sang et la violence . Du coup il le prend personnellement et en assume la responsabilité. Au fond, il pense que c’est son destin. Son plan ultime consiste en partie à découvrir sa véritable identité.
Giorgia Whigham: Je lui joue celle qui l’enquiquine, cette mouche qui tourne autour de lui et qui ne le lâche pas . Sa fille est morte et lui manque et j’ai à peu près le même âge qu’elle. Nous sommes donc collés ensemble et devenons au fil des épisodes très soudés. Il se retrouve dans mon univers malgré lui et moi dans le sien aussi involontairement. Nous développons un lien père / fille. Tout au long de la saison, j’essaie de comprendre pourquoi Frank agit ainsi. Il est difficile pour cette jeune fille de 16 ans de comprendre pourquoi Frank est si sombre. Mais mon personnage est très loin de celui de Karen.
Cette deuxième saison est intense, l’atmosphère, les scènes… comment vous en sortez-vous une fois que vous avez terminé le tournage?
Jon Bernthal:. Quelle que soit le rôle ou la scène que je joue, j’essaie de me coller au maximum à la réalité. Certains acteurs sont capable de commencer et finir avec : « moteur ».. Certaines scènes prennent une semaine ou un mois pour s’accoutumer., il y a un temps pour pouvoir prendre du recul mais d’autres fois, on n’y parviens pas vraiment ! Heureusement, au cours des dix dernières années, j’ai joué de nombreux rôles sombres et j’y suis habitué maintenant. Pour moi, il s’agit vraiment de l’énergie que l’on dégage une fois que l’on revient à la réalité et il est important d’épargner ses proches des rôles que l’on joue !
Giorgia Whigham: Cette série est intense et c’est la première fois que je m’engage sur un aussi long projet. Cela vous change forcément, vous module différemment. Lorsque la saison s’est achevée, j’ai eu l’impression de laisser une partie de moi a à New York. Aussi lorsque je suis revenue à Los Angeles c’était différent. Il n’y a rien de mieux dans le monde que d’avoir un lien aussi épidermique avec un rôle. Comme Jon, je ne suis pas le genre de personne à pouvoir activer un bouton et la désactiver aussi sec. Et cela représente aussi bien une bénédiction qu’une une malédiction.
C’est probablement la dernière saison. Quel est votre état d’esprit ?
Jon Bernthal: Toutes ces choses sont décidées lors de réunions où Giorgia et moi ne sommes pas conviés .En ce qui me concerne, notre travail consiste à nous concentrer vraiment sur que nous pouvons contrôler. Quand j’ai un travail et une mission, j’essaie de le faire au maximum de mes capacités.
Interview : Franck Ragaine